Du Chemin Des Complices

Du Chemin Des Complices Berger Belge

Berger Belge

La naissance du Chemin des Complices

La naissance du Chemin des Complices

Comment décrire en quelques lignes ma passion pour les animaux, en particulier ce fidèle compagnon, appelé souvent le meilleur ami de l’Homme, le chien ?

Mes tous premiers contacts avec eux, furent dans le cadre familial, un grand-père chasseur m’a transmi l’intérêt de cette relation maître/chien si complexe mais tellement enrichissante, dans mon esprit d’enfant est né le rêve d’être aimé en retour par un, deux, trois… chiens.

Dès l’âge de 13 ans, j’ai partagé la responsabilité du chien de la famille, un American Staffordshire Terrier nommé Kaïser, j’ai vécu avec ce chien mes premières expériences de dressage, d’échange d’affection, il dépendait de nous et j’en mesurais chaque jour l’importance.

En 2007 je suis entré dans l’armée. J’y ai découvert le domaine cynophile du chien de travail. Mon rêve ne se limitait plus au chien de compagnie et la rencontre avec la race du Berger Belge Malinois a été comme un coup de foudre. La bravoure et le dévouement de ce canidé, la discipline imposée tant au maître qu’au chien me correspondait en tout point.

En 2010 lors de ma sortie de l’armée, je n’avais pas les conditions adéquates pour accueillir un chien dans ma vie civile, mais je ne renonçais pas à mes objectifs. Tout d’abord spectateur de manifestations canines, puis licencié en 2013 au sein de l’Amicale Canine d’Aubenas où j’étais initié à la fonction d’Homme d’Assistant d’Entrainement, j’étudiais dans mon coin les pédigrées, les lignées de travail, les différents élevages.... J’aiguisais mes critères de sélectios en matière de caractères, de capacités physiques et intellectuelles, je visais un mâle pour le gabarit, la musculature, la puissance tout en étant athlétique et rustique, je souhaitais un chien stable dans le quotidien avec un caractère malléable étant novice mais pas crédule. La couleur de la robe m’importait peu… J’ai épluché les annonces sur le site internet Chiens de France et pris contact avec l’élevage du Second Souffle, première portée d’un élevage familial, le mariage de deux chiens pratiquants le Ring et une éleveuse elle-même conductrice passionnée ont été autant d’arguments qui m’ont conquis. Une première visite à 4 semaines de vie m’a suffi pour avoir un coup de cœur pour I’Narko, le plus gros chiot de la fratrie, il portait déjà un grand intérêt pour l’Homme, de nature calme et posé, il m’a paru très attentif et curieux, un peu détaché de la portée avec une indépendance qui m’attirait. La réservation de ce chiot était scellée.

L’adoption s’est faite dans une période de disponibilité pour moi, je tenais à consacrer du temps à mon compagnon de vie, ayant à l’esprit l’importance de la socialisation des premiers jours débutées à l’élevage et le relais que je devais assumer les premiers mois dans notre quotidien. Je l’emmenais partout : magasins, animaleries, milieu urbain avec animations, gares ferroviaires, plages…  Je souhaitais qu’il soit à l’aise en toutes circonstances. J’ai renforcé notre lien par énormément de jeux, ludiques ou non, d’échange d’affection, je l’ai beaucoup observé et inévitablement nous nous sommes liés. Il m’a rapidement accompagné au Club Canin, l’école du chiot me paraissait indispensable pour acquérir des bonnes bases et des contacts réguliers avec d’autres chiens, les activités y sont adaptées et je pouvais pratiquer l’obéissance. I’Narko était réceptif et je le sentais bien dans ses pattes. Au fur et à mesure du temps, l’exigence et la rigueur pour le chien et moi furent nécessaires afin d’atteindre nos objectifs de compétiteurs.

Lorsque I’Narko eut 1 an, le Certificat de Sociabilité d’Aptitude à l’Utilisation ne fut qu’une formalité, je nous sentais prêts pour un premier concours : le Brevet Ring. Après l’obtention du C.S.A.U. nous avons récolté un échec au Brevet dans mon propre club… Quelle risée, grande déception et grosse remise en question. Cette défaite a été un tremplin vers des axes d’améliorations nécessaires, j’ai analysé mes erreurs et avec du recul je peux dire que ma façon de conduire le chien était sans doute trop parasitante pour lui. Je n’ai rien lâché, j’ai redoublé d’effort, de réflexion et de justesse, toujours dans une recherche de cohérence, de timing (encore et toujours dans cette perspective). J’ai mis en place des stratégies qui ont commencées à payer... Sans oublier que je ne disposais ni d’homme assistant ni de conducteur. Quelques mois plus tard, la seconde présentation au Brevet a été un succès, nous avons remporté une mention Excellent qui me remplissait de fierté et qui n’a eu de cesse de renforcer notre lien, nous étions désormais dignes de rentrer dans la famille des Ringueurs. Notre parcours dans le sport canin nous a mené jusqu’en Ring 3 en 2017.

En parallèle, après l’étude des résultats de concours, plusieurs contacts avec des éleveurs et une nouvelle vision du domaine cynophile et en particulier de la race, je me suis intéressé à une autre lignée, je souhaitais un chien pétillant, audacieux et précoce, d’un caractère moins malléable que I’Narko, je me sentais prêt pour adopter un chien en demande de dressage académique. En mars 2015, Lascar Au Paradis d’Orsy est entré dans la famille. Choix assumé étant donné que je savais que j’allais à la fois le conduire et le faire mordre sur mon costume d’entraînement (il est important de préciser qu’il s’agit là d’un costume confectionné pour ce sport).

 J’ai mené une socialisation de base, sans trop en faire, je me suis investi davantage dans l’obéissance que dans le mordant sportif. Sa précocité se révélait d’autant plus en concours puisque nous avons été en Ring 3 alors que Lascar n’avait pas encore 2 ans et demi. Je me permets aujourd’hui d’émettre une critique sur cette rapidité de progression, nous manquions de construction dans notre duo, il était peu mature et je ne représentais pas encore son repère…

Fort de mon chemin avec mes deux Malinois, je pense qu’il est important pour l’équilibre individuel du chien de lui consacrer du temps en tête à tête. Les jeux, les promenades et les moments de partage d’affection sont indispensables au renforcement du lien entre le maître et son chien, nous évitons ainsi les problèmes de mimétisme liés à la vie en meute mais aussi l’individualisation autrement dit le détachement au maître.

La pratique du sport canin ou de la cynophilie nécessite une attention particulière à l’état clinique du chien, les moments de détente pré ou post effort aussi bien à l’entraînement qu’en concours me paraissent primordiaux. Tout comme pour des athlètes de haut niveau les séances d’ostéopathies, d’hydrothérapie sont d'une grande aide. En tant qu’être sensible certains chiens peuvent mal supporter les repos forcés s’ils n’ont pas été habitués dès leur plus jeune âge, ils se révèlent dépendant de l’activité, de la proximité au maître se manifestant par un comportement obsessionnel ou des automutilations. I’Narko, retraité depuis l’été 2018, a eu une période difficile avec des excès de nervosités, des lésions de grattages liées directement à l’absence d’entrainement, il a fallu composer autrement et lui dédier une autre fonction que celui de Ringueur. Aujourd’hui, il est tout heureux de pratiquer le cani-vtt, de monter la garde à la maison, de creuser des trous à notre demande (pratique pour le jardin !) de déplacer des rondins de bois, de tracter des sacs de sable…. À l’occasion, il fait quelques entrainements à l’Amicale Canine d’Aubenas pour faire plaisir aux conducteurs novices mais surtout pour son bien-être.

Après l'obtention de l'Attestation de Connaissances pour les Animaux de Compagnie d'Espèces Domestique en Avril 2019, l'élevage s'est tout d'abord installé à Lussas où deux portées extra ont vu le jour. Soucieux du bien être et du confort de tous, l'élevage se refait une beauté et s'est déplacé dans de nouveaux locaux dans la vallée de l'Ibie, plus précisément à Villeneuve de Berg en Mars 2022.



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